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"Le système n’est pas en panne"

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''Le système n’est pas en panne''

L’épidémie de Covid-19 entraîne une diminution du volume des transactions immobilières. Bien qu’une partie de l’écosystème immobilier soit touché, le marché de la pierre, souvent considéré comme une valeur refuge, résiste mieux au choc que d’autres secteurs.

Néanmoins, dans ce contexte inédit, de nombreuses questions se posent. Est-ce le moment opportun de faire une demande de financement ? Les banques sont-elles plus réticentes à octroyer un prêt hypothécaire ? Mon dossier ne va-t-il pas être relégué aux calendes grecques ? Et enfin, quelles opportunités saisir en temps de crise ? 
Nous avons donc interrogé l’un de nos partenaires genevois en financement immobilier.
Jean-Marc Aznar, fondateur et directeur de Aznar & Cie, l’un des leaders du financement immobilier aÌ€ Genève se veut rassurant.  Á€ la tête d’une équipe d’une dizaine de collaboratrices et collaborateurs, ce spécialiste explique comment il continue à monter des dossiers et à obtenir des conditions d’emprunt attractives pour ses clients en dépit du coronavirus. 

Pourquoi s’adresser à votre société plutôt qu’à une banque ?
Cette valeur ajoutée est fondamentale ; c’est la possibilité d’avoir un seul interlocuteur de confiance pour conseiller et accompagner nos clients. Durant cette période particulière, nous continuons à les recevoir avec les précautions d’usage du moment, analysons leur dossier et leur proposons les meilleures solutions de financement adaptées à leur situation. Il est crucial que nos clients soient rapidement rassurés sur leur capacité d’achat et puissent réserver le bien qui les intéresse dans des délais optimums.
Nous travaillons sur le volume d’affaires hypothécaires traitées et conclues, nous obtenons ainsi de meilleurs taux et des conditions d’emprunts plus favorables. Chaque établissement bancaire à ses propres spécificités que nous connaissons.

Quels sont les facteurs pris en compte ?
Le prix du bien n’est pas le seul facteur pour notre étude. La typologie de celui-ci et sa situation, les éventuels travaux à effectuer, les entreprises mandatées, sont autant de paramètres déterminants dans l’acceptation d’un dossier par un organisme financier. Nous offrons également des conseils en matière de fiscalité et sur l’utilisation intelligente des capitaux liés à la prévoyance. Aujourd’hui, la créativité est de mise et reste un atout prépondérant à l’obtention du meilleur crédit hypothécaire.
Par tout ce travail, nous évitons ainsi aux clients de faire du tourisme bancaire, nous leur garantissons un gain de temps et d’argent considérable en toute neutralité et en leur présentant les conditions les plus favorables à l’instant T.

Mais tout ça à un coût ?
Justement pas pour nos clients ! Le service que nous leur offrons est entièrement gratuit. Ce sont les institutions financières qui nous rémunèrent au vu du travail fourni et effectué et à ce titre, nous sommes des partenaires idéaux dans la constitution et l’étude complète du dossier en vue de son acceptation. Je relève que le choix de la banque n’a absolument aucune influence sur la rémunération de nos conseillers financiers et, de fait, ils privilégient avant tout la satisfaction de leur clientèle.

Comment votre société vit-elle cette crise ?
Les relations humaines sont notre cœur de métier. Avec la crise sanitaire, nous avons très vite mis en place des outils digitaux afin de continuer à répondre aux besoins de nos clients tout en gardant la qualité des rapports humains. Cette crise, tant pour les acheteurs que pour les investisseurs, permet de peaufiner un projet de financement abouti, en toute sérénité.

En parlant d’opportunités, est-ce le bon moment pour acheter ?
Le printemps est la période clé pour les courtiers qui font beaucoup de transactions. Avec la crise, ces dernières sont en baisse et les prix se contractent quelque peu. Malgré les incertitudes, je conseille à mes clients de prendre ce temps de semi-confinement pour construire, avec leur conseiller, un dossier de qualité, car ces prochains mois seront propices tant du point de vue du prix que des offres. On le sait bien, à chaque grosse crise, ce sont les biens inessentiels dont on se sépare en premier : le bateau, la voiture de trop ou encore la résidence secondaire par exemple.

Avec les crédits-relais aux entrepreneurs, les banques qui sont au front prêtent-elles encore aux particuliers ?
Mais bien évidemment, tout est mis en œuvre pour que les affaires soient les moins touchées, le mécanisme de financement n’est pas en panne. On a la chance d’avoir un système bancaire hors pair, très solide qui a, très vite, pris les mesures adéquates. Nos relations privilégiées avec nos interlocuteurs au sein des établissements financiers restent identiques et nous continuons de travailler étroitement avec ceux-ci en privilégiant avant tout le télétravail au vu de l’actualité liée au Covid-19. Fort heureusement, nous pouvons toujours rester réactifs et professionnels malgré cette conjoncture exceptionnelle.

Récemment, des appartements ont été vendus uniquement sur un site internet en partenariat avec une grande banque suisse. Est-ce que cela vous inquiète ?
Nous connaissons très bien ce projet qui a été géré en partie par mon associé Jérôme Félicité. Nous sommes sur une typologie particulière de biens en zone de développement à des prix extrêmement attractifs qui conduit à une demande accrue. Force est de constater que cette tendance suit la logique de la dématérialisation de l’immobilier mais on n’achète pas encore une maison comme un vêtement. Les gens ont besoin d’être rassurés et conseillés. Notre rôle est de les accompagner tout au long de ce processus.


Jean-Marc Aznar
, Aznar & Cie