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Barnes, Cap Sur La Suisse Alémanique

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BARNES

Le groupe immobilier de luxe barnes poursuit son développement en suisse avec l’ouverture de deux nouvelles agences en suisse alémanique, un marché important comme le précise Georges Kiener, managing partner master licence suisse, allemagne et autriche.

 

Georges Kiener

 

Comment s’est faite cette extension de vos activités en Suisse aléma­nique ?

Elle s’inscrit dans la logique de notre politique de développement où nous sommes présents depuis cinq ans en partenariat avec le groupe Gerofinance-Dunand | Régie de la Couronne. Nous avons aujourd’hui 14 agences en Suisse romande. Notre choix de nous installer d’abord en Suisse romande a été dicté par le marché, la demande étant plus forte dans cette partie du pays où il y a davan­tage de résidents bénéficiant de forfaits fiscaux et davantage d’étrangers. En 2016, nous avons ouvert des agences dans le Tessin, à Lugano, et à Verbier. Pour Gstaad Valley, notre partenaire a déjà des agences à Château d’Oex et Rou­gemont, et il en ouvrira bientôt une à Gstaad. Elles sont toutes situées dans des lieux emblématiques de la Suisse, connus pour leur cadre de vie exceptionnel, leur luxe inné et leur clientèle - aussi bien résidente que locative - très « premium ». Nous nous sommes ensuite tournés vers la Suisse alémanique où Barnes, dès ses débuts en Suisse, a toujours eu pour objectif de s’implanter.

Aujourd’hui, grâce à cette extension de nos activités vers la Suisse alémanique, nous sommes à même de répondre à la demande de notre clientèle et d’anticiper leurs be­soins futurs dans les trois régions linguistiques de la Suisse. C’est un atout important.

 

Vous avez choisi de vous implanter à Zurich et Berne. Pourquoi ces deux villes ?

L’idée est d’être là où les clients s’attendent à nous trouver. C’est, du reste, dans cette optique que nous envisageons d’ouvrir des agences à Bâle, St-Moritz, Davos, Zermatt et, peut-être également à Saint-Gall, en synergie éventuellement avec le Lichtenstein. En ce qui concerne Zurich, le choix est évident puisqu’il s’agit du centre économique et financier du pays. Les acheteurs potentiels dis­posent des ressources nécessaires pour acquérir un bien auprès de Barnes et, de plus, ils sont prêts à investir à l’étranger, notre offre ne se limitant pas à la Suisse. Un client déjà propriétaire d’un bien ici peut très bien vouloir acheter une maison ou un appartement à New York, Paris ou n’importe où d’autre dans le monde. Berne est également une ville importante avec une clientèle suisse désireuse d’acheter.

 

Ces nouvelles agences ont-elles été ouvertes en nom propre ou sous licence ?

Sous licence, ce qui est la base même de la politique de développement de Barnes. Nous nous associons toujours à des acteurs locaux très bien établis. A Zurich, il s’agit de Seitzmeir Immobilien qui fête son centenaire cette année. Cette entreprise, qui emploie une cinquantaine de collaborateurs, est active dans la gestion d’im­meubles, dans la transaction et dans la location. Barnes Zurich est actif dans les cantons de Zurich, Schwyz et Zug. Quant à notre partenaire Von Schwanau Immo­bilien, il est établi à Berne et Olten depuis 2003 et emploie une vingtaine de per­sonnes. Il est actif dans le courtage. Barnes Berne couvre un vaste territoire com­prenant, en plus de Berne, Lucerne, Soleure, l’Argovie, Obwald et Nidwald ainsi que la partie germanophone du canton de Fribourg.

Nous avons eu la chance de trouver assez rapidement nos nouveaux partenaires puisqu’il nous a fallu moins d’une année pour mener à bien ces projets. Cette ren­contre repose, évidemment, sur les compétences professionnelles, mais aussi sur le partage de valeurs fondamentales comme le service à la clientèle qui ne se limite pas à la transaction immobilière. Il s’agit de répondre aux besoins des clients dans leur ensemble, en les aidant, par exemple, à trouver un fiscaliste, une école pour leurs enfants ou un architecte.

 

Comment se présente le marché de l’immobilier de luxe dans ces villes ?

A Zurich, le marché est très porteur avec davantage d’acquéreurs que de vendeurs, et la situation est quasiment identique à Berne. Les prix des biens de luxe à Zurich commencent à partir de trois à quatre millions de francs contre deux à deux millions et demi à Berne. A titre de comparaison, à Genève, il faut compter cinq millions. La clientèle suisse alémanique se différencie un peu de celle de la Suisse romande qui comprend de nombreux étrangers au bénéfice d’un forfait fiscal.

 

Quels types d’objets trouve-t-on sur ces marchés ?

A Zurich et dans sa région, en plus, bien sûr, de belles villas sur les bords du lac, il existe de très beaux appartements dans de petites résidences. On trouve des pen­thouses de 300 m2 avec vue sur le lac à trois ou quatre millions. A Berne, l’offre va plutôt porter sur des maisons.

 

Quels sont les futurs projets de développement ?

En ce qui concerne la Suisse, nous avons quasiment atteint les limites. Il faut sa­voir où s’arrêter. Mais auparavant, nous allons encore ouvrir une agence à Lucerne l’année prochaine. Bien que la région soit très touristique, notre clientèle sera constituée de Suisses et d’expatriés en raison des restrictions liées à la Lex Koller. Les transactions immobilières concerneront essentiellement des Suisses souhai­tant acquérir une résidence secondaire pour les vacances.

Parallèlement, nous avons des projets de développement au sud de l’Allemagne et en Autriche. L’ouverture d’une agence à Vienne devrait bientôt aboutir.

 

Par Odile Habel